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lemand, vint en installer une fabrique à Saint-Denis (Seine), en 1860.

Mais le parchemin végétal ne commença à devenir un produit industriel important qu’à dater de 1863, époque où notre compatriote Dubrunfaut inventa l’osmogène. Le parchemin de Neumann était alors bien imparfait, et Dubrunfaut dut travailler à son amélioration.

« En suivant les conseils continus de M. Dubrunfaut, dit M. Hippolyte Leplay, M. Neumann perfectionna peu à peu sa fabrication, et dès 1868 il livrait, pour l’osmose en activité dans une dizaine de sucreries, du papier parchemin dont les défauts avaient à peu près complètement disparu.

« M. Neumann continua de fournir exclusivement le papier parchemin dans toutes les sucreries de France et de Belgique, où les osmogènes Dubrunfaut furent installés, jusqu’à la fin de l’année 1870, où sa fabrication fut détruite par le siège de Paris.

« M. Neumann porta alors son industrie en Belgique, et la fabrication du papier parchemin fut installée dans la papeterie de la Société de Mont‑Saint-Guibert, qui jusqu’en 1876 a alimenté exclusivement tous les osmogènes Dubrunfaut répandus de plus en plus dans la fabrication du sucre de betterave, particulièrement en France, en Belgique, en Hollande.

« Depuis cette époque, il s’est formé en Belgique, en Allemagne et en Autriche, avec le développement de l’osmose, de nouvelles fabriques de ce papier.