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La figure 9 montre l’un des modèles construits par l’inventeur.

Les électrodes zinc et cuivre, de forme circulaire, sont séparées par de nombreuses rondelles de papier buvard. La moitié inférieure de cette colonne de papier, celle qui est contiguë au cuivre, est fortement imprégnée de sulfate de cuivre, par une immersion dans une solution concentrée et bouillante de ce sel ; la moitié supérieure contiguë au zinc est faiblement imprégnée de sulfate de zinc par immersion dans une solution étendue et froide.

L’ensemble est monté sur une tige centrale en laiton, soudée à l’électrode inférieure en cuivre ; cette tige, isolée latéralement par une gaîne de caoutchouc, traverse toutes les rondelles de papier et l’électrode supérieure en zinc, pour venir se suspendre au centre d’un disque d’ardoise, servant de couvercle au récipient de verre qui renferme le couple.

La tige centrale, filetée à sa partie supérieure, est le pôle positif du couple ; une tige latérale, émergeant pareillement du couvercle, est en communication avec l’électrode zinc : c’est le pôle négatif.

Si l’on dessèche la pile, les deux électrodes se trouvent isolées l’une de l’autre, et l’appareil, inerte quoique chargé, conserve indéfiniment sa provision de matières actives.

Par une simple exposition à l’air, le papier et les sels qu’il contient s’humectent, le sulfate de zinc surtout, et la pile peut fonctionner. Sa résistance est alors très grande.

Pour la mettre franchement en activité, il suffit de la