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acides ; les alcalis caustiques ne la détruisent que lentement, mais ils lui font subir un retrait qui diminue sa surface de moitié. Quand la toile est trop perméable, on peut la doubler ou la tripler.

On fabrique avec de la toile des vases poreux de tous formats. Les coutures doivent être faites avec du fil de chanvre ou de lin, enduit de poix. Si la toile est clouée sur une carcasse de bois, on emploie des clous de cuivre et l’on bitume les joints.

Dans les piles du genre Daniell, la toile finit généralement par s’incruster de cuivre ; il se forme alors des couples locaux parasites qui appauvrissent la liqueur et accroissent rapidement les dépôts métalliques, lesquels finissent souvent par fermer le couple sur lui-même. Cet accident provient de ce que la toile est un peu conductrice ; il faut donc éviter qu’elle ne touche l’une ou l’autre électrode.

Le papier et le carton bitumés[1], le papier albuminé[2], ont été jadis employés pour faire des diaphragmes ; on préfère maintenant le papier parcheminé.

Il est difficile de coudre ou de coller le papier avec du bitume ou du ciment ; on le cloue sur des châssis de bois, et l’on jointe les assemblages.

M. Carré (1868) a fait, pour une pile au sulfate de cuivre à faible résistance (fig. 5, 6, 7 et 8), un vase poreux « en papier d’albumine, chauffé dans une vapeur, à la tempéra-

  1. Becquerel.
  2. F. Carré.