« Page:Berrichon - Jean-Arthur Rimbaud, 1912.djvu/291 » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
|||
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
moignons. Ô buanderie militaire, ô bain populaire |
moignons. Ô buanderie militaire, ô bain populaire |
||
L’eau était toujours noire, et nul infirme n’y tombait |
L’eau était toujours noire, et nul infirme n’y tombait |
||
même en songe. |
même en songe.|90}} |
||
C’est là que Jésus fit la première action grave |
{{t|C’est là que Jésus fit la première action grave |
||
avec les infâmes infirmes. Il y avait un jour, de février, |
avec les infâmes infirmes. Il y avait un jour, de février, |
||
mars ou avril, où le soleil de deux heures |
mars ou avril, où le soleil de deux heures |
||
Ligne 26 : | Ligne 26 : | ||
rayon seul éveillait de bourgeons et de cristaux et de |
rayon seul éveillait de bourgeons et de cristaux et de |
||
vers, dans ce lavoir, pareil à un ange blanc couché |
vers, dans ce lavoir, pareil à un ange blanc couché |
||
sur le côté, tous les reflets infiniment pâles remuaient. |
sur le côté, tous les reflets infiniment pâles remuaient.|90}} |
||
L’eau de Mort. Tous les péchés, fils légers et tenaces |
{{t|L’eau de Mort. Tous les péchés, fils légers et tenaces |
||
du démon, qui pour les cœurs un peu sensibles |
du démon, qui pour les cœurs un peu sensibles |
||
rendaient ces hommes plus efTrayants que des |
rendaient ces hommes plus efTrayants que des |