« La pensée française des origines à la Révolution » : différence entre les versions
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** '''L'[[w:Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers|Encyclopédie]]'''
Tout ce grand mouvement d'idées devait se couronner par l'Encyclopédie. Les matérialistes français ne limitèrent pas leur çritique aux questions de croyance religieuse ; ils l'étendirent à toutes les traditions scientifiques, ou à toutes les institutions politiques qu'ils rencontraient, et, pour justifier les prétentions de leur doctrine à une application universelle, ils prirent par le plus court, et l'appliquèrent hardiment à tous les sujets du savoir, dans le travail géant qui leur donna son nom : l'Encyclopédie. Des libraires de Paris voulaient publier une traduction d'un dictionnaire anglais. Diderot, à qui ils s'adressèrent, accepta, mais les décida à publier un dictionnaire beaucoup plus étendu, qui
Peu d'ouvrages eurent un succès aussi retentissant : l'Encyclopédie devint la base de toutes les bibliothèques. Le roi Louis XVI lui-même l'acheta. On la lisait le soir à haute voix. Elle devait comme l'a dit Diderot, contribuer à « changer la façon commune de penser ». Sans doute un grand nombre de précautions de langage étaient-elles nécessaires. Nous venons de voir les difficultés continuelles qui s'opposèrent à l'édition de l'Encyclopédie et dont seule l'énergie inflexible de Diderot, deux fois emprisonné, devait triompher. En 1768 un colporteur était condamné cinq ans de galères, et sa femme à être enfermée à vie pour avoir vendu le Christianisme dévoilé (d'Holbach) et l'Homme aux quarante écus (de Voltaire). ** '''Les précurseurs de l'histoire scientifique'''
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