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plus en vue sont toutes fort jolies. Ainsi George Sand, Delphine de Girardin et l’auteur de l’Essai sur le développement du dogme religieux[1], Mme Merlin, Louise Colet, sont toutes des dames qui mettent à néant tous les bons mots sur la disgracieuseté des bas bleus, et auxquelles, en lisant leurs œuvres le soir au lit, nous aurions volontiers présenté les témoignages de notre respect… » Puis il ajoute, et cette fois redevenant sérieux : « Comme George Sand est belle et comme elle est peu dangereuse, même pour les méchants chats qui la caressaient d’une patte et l’égratignaient de l’autre, même pour ces chiens qui aboient le plus férocement contre elle ; comme la lune elle les regarde d’en haut et avec douceur…Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. »

Heine ne put se préserver du sort de tous les hommes éminents qu’Aurore Dudevant avait rencontrés sur son chemin ; il commença par lui vouer des sentiments plus ardents qui se transformèrent pourtant en simple amitié. Dans les Souvenirs de Frédéric Pecht, célèbre critique d’art, qui fut d’abord peintre, nous ne trouvons qu’une allusion passagère à ce sujet. Pecht raconte ceci : Lorsqu’il peignait le portrait de Heine (entre 1839 et 1841), il leur arrivait souvent de causer littérature, et à cette occasion, Pecht remarqua bientôt que les écrivains et les artistes français intéressaient Heine bien plus que les Allemands, et ce n’est pas sans une certaine suffisance qu’il dit à propos de George Sand, alors à l’apogée de sa gloire : « Nous nous sommes beaucoup aimés jadis et maintenant encore nous nous aimons l’un l’autre. » Bientôt après, dit Pecht, Heine mena chez Mme Sand Laube et ils y rencontrèrent Lamennais. C’est alors que Laube soutint que toute grande idée ne peut se faire voie que par des martyres, mais Heine confessa en riant qu’il n’avait aucune idée de se faire martyr, tout en habitant la rue des Mar-

  1. Heine commet une petite erreur dans le titre de l’œuvre de l’une de ses amies : la princesse Christine de Belgiojoso fit paraître, en 1846, sous le voile de l’anonyme, un ouvrage en quatre volumes, intitulé Essai sur la formation du dogme catholique. (Paris, Renouard.) Balzac, de son côté, appelle ce livre dans une de ses Lettres à l’Étrangère : Essai sur l’établissement du dogme catholique. (Lettres à l’Étrangère, t. II, p. 164.)