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les erreurs de l’église

sur le probabilisme, au lieu de la faire découler de principes incontestés en droit naturel et en droit canon. Et il semble que sur une question de salut dans son système on aurait le droit de lui demander des règles certaines découlant de principes certains, et non des règles simplement probables, fruits d’opinions également probables. On pourrait aussi lui demander de ne pas enseigner à une époque le contraire de ce qu’elle enseignait à une époque antérieure ;

38o Elle affirme d’après sa Bible, interprétée à contre-sens du texte, que le mariage remonte à Adam et Ève, dans la personne desquels il aurait été sanctifié par Dieu lui-même. Malheureusement sa Bible elle-même démontre qu’il y avait des hommes avant son Adam qui n’est plus, pour ceux qui étudient et connaissent les faits généraux de la création, qu’un personnage purement légendaire. Malheureusement encore les constatations historiques les plus incontestables démontrent que les grandes pyramides ; puis celles de Dashoor et de Saqquarat, plus anciennes ; puis le grand sphinx et le temple d’Harmachis, bien plus anciens encore, remontent bien au-delà de l’époque assignée au prétendu Adam par la généalogie de l’évangile de Luc. Donc le mariage institué par Dieu lui-même dans les personnes d’Adam et d’Ève est un conte, comme le serpent qui parle, comme la création de l’homme et des animaux à l’état adulte et sous les formes actuelles, comme la