« Page:Dessaulles - Les erreurs de l'Église en droit naturel et canonique sur le mariage et le divorce, 1894.djvu/286 » : différence entre les versions

 
(Aucune différence)

Dernière version du 23 septembre 2021 à 20:45

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
272
les erreurs de l’église

à commettre une injustice envers la femme avec laquelle il venait de se marier. Elle séparait clairement ici ceux que Dieu avait unis dans son système. Donc elle faisait un divorce sous un faux prétexte, ce qui n’était ni sincère, ni honnête, ni chrétien ;

28o Elle a même déclaré que la prononciation d’un vœu solennel rompait le mariage non encore consommé. Erreur pire que la précédente puisqu’il n’y avait pas ici conflit de sacrements ! Le mariage sacrement devait, dans son propre système, annuler le vœu non sacrement. Il n’y avait là qu’un point de vue erroné, fruit de l’orgueil ecclésiastique voulant mettre le monachisme au-dessus de tout, même du clergé séculier ;

29o Tout en déclarant le mariage strictement indissoluble elle le rompait souvent sur des raisons parfaitement illégitimes en droit et en raison, séparant toujours ce que Dieu avait uni ;

30o Elle a souvent accordé le divorce aux princes sur des raisons purement politiques ;

31o Elle a organisé tout un système de dispenses chèrement payées et parfaitement illégitimes en droit et en raison, et même en religion puisque ses conciles le prohibaient ;

32o Elle a ordonné pendant des siècles les abominations du congrès, et ce sont les parlements qui l’ont forcée de renoncer à ces immoralités ;

33o Elle a réclamé par la bouche de Pie IX l’antériorité de la cérémonie religieuse du mariage pour