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au jardin, accrue par la présence d’Augustine Brault, — jeune cousine que Mme Sand adopta plus tard presque comme une fille, — d’Oscar Cazamajou, fils de sa sœur Caroline, et des enfants de Mme d’Oribeau, une nouvelle amie de Mme Sand. Maurice commença à s’occuper sérieusement de peinture et entra bientôt à l’atelier d’Eugène Delacroix, grand ami de Chopin ; la petite belle Solange prenait des leçons de piano chez Chopin lui-même. Mais entre temps, embarrassée de ses loisirs et de ses forces exubérantes, elle faisait ses mille volontés et obéissait à tous ses caprices, commandait à son frère et à ses compagnons de jeu et passait des heures entières devant son miroir. Chaque jour elle devenait plus entêtée, plus raisonneuse, plus paresseuse, sachant si bien tenir tête à toutes les exigences des précepteurs, qu’au bout d’un an Mme Sand dut abandonner l’idée de faire son éducation à domicile et plaça sa fille d’abord chez les demoiselles Martin, et plus tard, s’apercevant que ce n’était pas encore ce qu’il lui fallait, dans le pensionnat de M. Bascans. M. Bascans se . trouva être un excellent pédagogue, et un homme de beaucoup d’esprit, qui sut intéresser la petite capricieuse aux sciences qu’on lui enseignait, — elle qui ne voulait rien apprendre ! — lui donner une nourriture qui convenait à son esprit curieux et chercheur et développer ses capacités le plus susceptibles de quelque culture ; il lui inspira de plus un sentiment tout filial et une confiance qui dura autant que sa vie. L’historique des relations de Solange et de Mme Sand avec la famille de M. Bascans est raconté d’une manière exacte, véridique et précise dans le très intéressant et très curieux petit livre de M. Georges d’Heilli (Edmond Poinsot) la Fille de George Sand[1], qui contient une foule de lettres de Solange et de Mme Sand à M. et Mme Bascans point parues dans la Correspondance, mais d’abord publiées par M. d’Heilli dans la Gazette anecdotique (de 1876, 1881 et 1888) et la Revue des Revues (de 1899). Ce n’est qu’en l’hiver de 1840-41 toutefois

  1. Nous nous permettrons de noter dans le cours de notre travail les quelques erreurs de peu d’importance qui se trouvent dans cet élégant petit volume, édité à 200 exemplaires seulement et très soigné.