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par des allées et venues continuelles, après des leçons fatigantes, et par les rentrées dans un fiacre glacé dans son appartement non moins humide et glacé, Chopin se transporta rue Pigalle et s’installa à l’étage inférieur du pavillon occupé par Maurice, tandis que Mme Sand et sa fille occupaient le pavillon vis-à-vis : tout le monde se rassemblait pour dîner soit chez elle, soit chez Chopin.

Son appartement, Chopin le céda à son ami le docteur Jean Matuszynski. Toutefois, lorsque Chopin rentrait à Paris seul, et que Mme Sand restait encore à Nohant, il descendait quelquefois chez son ami, comme on le voit par cette lettre inédite, la première des seize que nous publions ici :

Le papier est aux initiales de Jean Matuszynski : J. M. ; sur le timbre : 25 sept. 1841.

Madame George Sand
château de Nohant, près Lachâtre (Indre).

Me voilà rue Tronchet, arrivé sans fatigue. Il est 11 heures du matin. Je m’en vais rue Pigale (sic). Je vous écrirai demain, ne m’oubliez pas.

Ch.

J’embrasse vos enfants.

Samedi.

Tout ce que nous trouvons dans Y Histoire de ma vie se rapportant à cette installation en commun, voire : les motifs qui forcèrent George Sand à « accepter » Chopin parmi les membres de sa famille, lorsqu’il « s’était fait l’idée de fixer son existence auprès de la sienne », et lorsqu’elle eut à « débattre dans sa conscience » cette question sérieuse ; « l’effroi » qu’elle éprouva « en présence d’un nouveau devoir à contracter », d’une nouvelle fatigue « dans sa vie déjà si remplie et si accablée de fatigue », de la nécessité de soigner un malade de plus, ayant déjà un malade sur les bras (Maurice) ; puis l’assertion qu’elle « n’était pas illusionnée par une passion », qu’au contraire, elle était très effrayée à l’idée qu’une grande passion ( « cette éventualité de son âge, de sa situation et de la destinée des femmes