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commandant de ces batteries, et qui avait accompagné le messager, demeura après son départ pour y conduire les Anglais. Le lendemain, deux officiers se dirigèrent vers le vaisseau arabe dans le but de l’examiner ainsi que les batteries ; ils rencontrèrent des canots qui les avertirent de ne pas aller plus loin. Les pirogues armées firent aussi un semblant de résistance. De nombreux signes de mécontentement se manifestèrent dans les batteries ; des cris hostiles se firent entendre. Pendant ce temps, Gillespie avait fait les préparatifs nécessaires. Deux autres officiers anglais furent envoyés aux batteries avec l’officier javanais laissé comme otage. Il s’agissait de demander une réponse décisive, à savoir, s’ils voulaient livrer le passage à la flotte anglaise ou résister ; Gillespie se montra tout prêt à se porter immédiatement en avant. Au point du jour du 24, le chef commandant les batteries se présenta et offrit de livrer les batteries et les autres moyens de défense ; elles furent en conséquence occupées immédiatement par les troupes anglaises. Saisie de terreur à l’approche soudaine des Anglais, la garnison se dispersa. Tous les canons furent pris, au nombre de 102, encore chargés et pointés. Le soir, les troupes se rembarquèrent et continuèrent leur chemin ; mais, à une petite distance, des feux parurent dans toutes les directions ; l’ennemi mit le feu à un grand nombre de brûlots dans la vue d’incendier, s’il était possible, l’escadre anglaise ; à l’aide de bateaux