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homme (sensation, sentiment, connaissance) ; sur l’unité et la succession consécutive des religions ; sur le progrès continu, la doctrine de Leibniz et même sur la future révolution française, qui devra régénérer le monde et le recréer sur de nouvelles bases. Weishaupt et Philon, inspirés par la doctrine et la foi d’Albert, iront accomplir leur œuvre, collaborer au progrès futur par la destruction du vieux régime, et Albert et Consuelo s’en vont de nouveau sur « les chemins sablés d’or et qui n’appartiennent à personne ».

… Et nous aussi, dit Philon (porte-parole de l’auteur), nous sommes en route, nous marchons ! La vie est un voyage qui a la vie pour but, et non la mort, comme on le dit dans un sens matériel et grossier… Et vous aussi, ami ! tenez-vous prêt au voyage sans repos, à l’action sans défaillance : nous allons au triomphe ou au martyre ! Ce sont là les dernières lignes du dernier chapitre de la Comtesse de Rudolstadt.

Nous avons dit déjà combien George Sand reconnaissait volontiers être l’adepte, l’écho de Pierre Leroux. Mais cela n’est peut-être nulle part aussi clair que dans les pages de Consuelo et de la Comtesse où Albert est en scène. Cet Albert — nous en demandons pardon à Pierre Leroux — est horriblement ennuyeux, extraordinairement prolixe, nébuleux et… parle dans le style des lettres intimes et des articles de Leroux. On pourrait parfois bravement intercaler des lignes du roman dans les lettres ou les œuvres de Leroux et vice versa, sans que ce changement pût être remarqué. C’est ainsi par exemple que le dialogue entre Consuelo et Albert dans la grotte du Schreckenstein parait être tiré de la correspondance entre Mme Sand et Leroux.

Et encore ce ne sont là que des effusions amoureuses, mais lorsque Albert commence à exposer quelques idées abstraites ou quelques faits historiques, il se met définitivement à citer presque textuellement l’auteur de l’Humanité. Ceci se rapporte surtout aux derniers chapitres de la Comtesse de Rudolstadt et tout spécialement aux passages consacrées aux explications données par Albert aux deux frères illuminés.