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PAULINE PLATBROOD

avaient apporté une couronne de perles : très émus, jetant l’eau bénite avec un rameau de buis, ils défilèrent devant leur patron dont la figure dormait tranquille, très belle au milieu du ruissellement de la barbe et des cheveux blancs.

Cependant le plomb mijotait dans la coulotte posée sur le brasero. Et François, en costume de travail, revêtu de son roide tablier de cuir, manœuvrait le soufflet tandis que le fer chauffait dans le coke ardent. Car, repoussant toute aide, il avait voulu fermer lui-même la grande boîte de zinc.

Quand tout fut prêt, il se pencha et ses lèvres se posèrent à différentes reprises sur le front glacé du mort. Enfin il se décida à placer le couvercle de métal. Il commença le soudage à la lumière des flambeaux.

Au fond de la pièce, Rosalie le regardait, étouffant ses pleurs, le mouchoir sur la bouche. Mais lui, très calme, l’esprit tendu à sa