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Les habitants de Seoul et du territoire de cette ville ne sont assujettis à aucune des quatre prestations indiquées ci-dessus et les remplacent par une contribution fort légère, nommée impôt des résidus du grain, chogangjŏn [tjo kang tjyen], 糟糠錢 조강전.

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Les Statuts de 1469 indiquent de plus des taxes diverses, chapse [tjap syei], 雜稅 잡세, sur les artisans, kongjang [kong tjyang], 工匠 공장 ; commerçants sédentaires, chwago [tjoa ko], 坐賈 좌고 ; commerçants voyageurs, haengsang [hăing syang], 行商 행상 ; pêcheurs, cho-ŏ [tjo e], 釣魚 조어 ; bateaux japonais, wa(wae)sŏn [oa (oai) syen], 倭船 와(왜)선 ; bateaux indigènes (jaugés par p’a [hpa], 把 파, 1 p’a valant 10 pieds) ; mines d’argent, sanŭn chŏsŏljŏm [san eun tchye syel tyem], 産銀處設店 산은처설점 ; marchands de planches, p’ansang [hpan syang], 板商 판상 ; marchand de ginseng [jencheng, du chinois renshen], samsang [sămsang], 蔘商 삼상 ; et sorcières, munyŏ [moun nye], 巫女 무녀.

Les taxes sur les sorcières, les marchands de ginseng [jencheng] et les artisans existaient encore en 1866 dans les deux provinces du sud.

375

A ces charges, il faut ajouter celle de l’épargne et distribution des grains du Gouvernement, chojŏk [tyo tyek], 糶糴 조적 (cf. n° 353) : ce système mentionné pour la première fois dans le royaume de Koguryŏ [Kokourye] en 195 de notre ère et pratiqué sous la dynastie Koryŏ [Korye] et sous la dynastie actuelle ( hŭkch’ang [heuk tchang], 黑倉 흑창, ŭich’ang [eui tchang], 義倉 의창, greniers provinciaux où l’on met en réserve le grain destiné à ces distributions), a été imaginé pour venir en aide à la population dans les mauvaises années ; le peuple rendait, après la récolte, la même quantité de grain qu’on lui avait prêtée au printemps ; à une époque assez récente, vraisemblablement sous la dynastie des Yi [Ri], le Gouvernement a exigé comme intérêt le dixième du grain prêté ; ces distributions sont devenues très onéreuses au peuple ; et d’autant plus que, si l’Etat ne prend qu’un dixième d’intérêt, les commis et magistrats locaux prennent environ quatre dixièmes. On peut d’ailleurs faire la même observation à propos de tous les impôts, qui pèsent très lourdement sur le peuple et ne sont fructueux que pour les préposés à la perception. Il faudrait enfin énumérer les dons gratuits des corporations de marchands (chap. XIX), de ceux qui veulent acheter un monopole, togose [to ko syei], 都賈稅 도고세 ; couper du bois, chaejang suse [tjăi tjyang syou syei],