« Page:Courant - Répertoire historique de l'administration coréenne.djvu/72 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « ces mouvements généraux, Tomokchŏng [To mok tjyeng], 都目政 도목정, d’abord en usage, puis supprimés par l’influence prépondérante de certains hauts fonctionnaires et par les désordres qui en résultaient, furent rétablis en 1388 ; depuis lors, ce système n’a pas cessé d’être en vigueur. 340 Outre ce déplacement d’un très grand nombre de fonctionnaires qui a lieu deux fois par an, des nominations ou déplacements séparés, sanjŏng [s... »
(Aucune différence)

Version du 20 septembre 2021 à 21:29

Cette page n’a pas encore été corrigée

ces mouvements généraux, Tomokchŏng [To mok tjyeng], 都目政 도목정,

d’abord en usage, puis supprimés par l’influence prépondérante de certains hauts fonctionnaires et par les désordres qui en résultaient, furent rétablis en 1388 ; depuis lors, ce système n’a pas cessé d’être en vigueur.

340

Outre ce déplacement d’un très grand nombre de fonctionnaires qui a lieu deux fois par an, des nominations ou déplacements séparés, sanjŏng [san tjyeng], 散政 산정, sur la proposition du Ministère, et des nominations par décret verbal, kujŏnjŏngsa [kou tyen tjyeng să], 口傳政事 구전정사, ont lieu actuellement à peu près chaque jour, de sorte que l’instabilité des fonctions dépasse toute idée.

Les fonctions nobles, jadis réservées aux grandes familles, et surtout à ceux de leurs membres qui les méritaient par leurs grades littéraires ou par l’illustration de leurs pères et aïeux, sont accordées à des gens d’origine douteuse, qui n’ont d’autre valeur que leur fortune ou de puissantes recommandations. Les charges peu élevées sont envahies et, seules parmi elles, celles des Compositeurs Royaux (n° 643) et celle des Chambellans-Gardes (n° 253) ne sont encore accessibles qu’à la noblesse, à laquelle elles ouvrent la voie vers les hautes dignités.

Quelque nombreuses que soient les fonctions, les nobles et les gens protégés à pourvoir sont plus nombreux encore, d’autant que les fonctionnaires importants occupent presque toujours cinq ou six postes à la fois. La durée d’un grand nombre de charges a été dès l’origine fixée à une période, kwahan [koa hen], 瓜限 과한 13, assez brève : un an pour certains fonctionnaires supérieurs, deux ans et demi pour beaucoup d’autres mandarins ; ces limites ne se laissent guère dépasser et presque jamais les magistrats de district n’atteignent la fin des six ans accordés à certains d’entre eux. On voit souvent, et de plus en plus, les fonctionnaires résigner leurs fonctions, chŏngsa [tjyeng să], 呈辭 정사, pour faire place aux autres et ne pas exciter de jalousies ; il est à peu près de règle que le Roi refuse la démission une première fois ; à la seconde demande il accorde un congé, kŭbyu [keup-yu], 給由 급유, et, à la troisième, il accepte la démission et change le fonctionnaire,