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fit de fortes objections aux clauses du traité concernant la dette publique ; il réclama une entrevue du général anglais. Celui-ci la déclina ; il fit signifier sa résolution de n’admettre aucune modification aux conditions précédentes. Il se mit en même temps en marche vers Salatiga. Déjà même il avait fait quelques milles, lorsque la ratification arriva. En envoyant cette ratification, le malheureux général français écrivait : « Si j’ai demandé à traiter d’une capitulation, c’est que toutes mes ressources étaient épuisées. S’il m’en fut resté, je ne me serais jamais rendu. Dans une situation semblable, je ne pouvais donc prétendre à dicter les articles d’une capitulation. Toutefois, une chose m’a affecté, je l’avoue ; c’est le refus de Votre Excellence d’avoir avec moi un entretien ; cela ne l’eût engagée en rien. La prolongation ou la suspension de l’armistice m’était tout-à-fait indifférente. N’ayant plus un seul soldat ; il n’y avait plus pour moi possibilité de résistance. Je suis convaincu que si Votre Excellence m’eût accordé cet entretien elle eût consenti, sans abandonner aucun des avantages que son gouvernement venait de gagner, à m’accorder une capitulation dont les termes eussent été moins durs et moins humiliants pour moi. » — Il ajoutait : « Je me soumets, parce que je préfère à mes propres intérêts de mettre un terme au malheur des colons et de mes compatriotes. En ce moment, il est également impossible d’améliorer ma situation ou de la rendre