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gnaux faitst avec des lumières bleues, rouges, etc. Au point du jour, elle atteignit Welterwreden, et le trouva en grande partie abandonné. Les Français s’étaient contentés d’y laisser un détachement peu considérable ; ils avaient pris une situation plus forte sur la route de Cornelis, à un mille de là. L’armée anglaise marcha aussitôt dans cette direction. Les Français avaient leur droite appuyée à la Slokau, leur gauche à la grande rivière. Un abattis de bois interceptait la route conduisant de Welterwreden à Cornelis ; derrière l’abattis se trouvait une batterie de 4 pièces d’artillerie à cheval prête à se porter où besoin serait ; l’infanterie française occupait deux villages des deux côtés de la route. Aussitôt que les deux armées se trouvèrent en présence, l’action s’engagea par l’artillerie. Pendant ce temps, le colonel Gillespie, au lieu d’attaquer de front, en dépit de tous les obstacles que présentait le terrain, conçut l’idée de tourner par la gauche la position de l’ennemi. Il s’empara des villages, qui furent réduit sen cendre. De celui de gauche, les troupes anglaises chargèrent l’artillerie à la baïonnette et l’enlevèrent. En ce moment même le commandant en chef arriva sur le champ de bataille ; il avait devancé de sa personne son corps d’armée dans le but de diriger l’action, déjà décidée d’ailleurs, du moment que la gauche de l’ennemi se trouvait tournée. La retraite celui-ci ne tarda pas effectivement à s’opérer sous les ordres du général Jumel. Abandonnant en même