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qu’il avait été d’abord résolu. Les bateaux se dirigèrent en toute hâte et avec ordre vers le rivage, où d’ailleurs aucune résistance ne les attendait.

L’on prit terre dans une contrée basse, entrecoupée d’étangs, de marais, de canaux. Malgré ces difficultés, avant la nuit, l’infanterie et l’artillerie se trouvaient déjà débarquées ; les avant-postes poussèrent à deux milles en avant. Les troupes furent divisées en deux corps, dont l’un se porta sur la route de Cornelis, l’autre sur celle de Batavia, la gauche sur la première, la droite sur la seconde. N’ayant pas eu le temps d’exécuter de reconnaissance, le général en chef n’était pas sans inquiétude. La moindre alerte pouvait jeter dans les rangs un désordre dont les conséquences eussent été fatales ; mais il n’en fut rien. Une patrouille de quelques hommes fut tout ce que l’on rencontra d’ennemis ; à la vérité une fusillade s’ensuivit où quelques hommes furent tués. Le 5, l’armée se rapprocha de Batavia ; les chevaux de l’artillerie et ceux de la cavalerie débarquèrent. Le général Wetherell prit position sur la route de cette ville, ayant sa gauche appuyée à un canal, sa droite à la mer. La réserve demeura au point de débarquement pour être à même de se porter où besoin serait ; bientôt on apprit qu’une colonne ennemie se dirigeait sur Chillingching. L’avant-garde se porta immédiatement à sa rencontre ; mais on sut qu’elle rétrogradait, n’ayant eu probablement d’autre projet que de s’opposer au débarquement, ce dont il n’é-