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cas se présenteront où, en raison du peu de temps que l’individu a encore à vivre, ou pour tout autre motif, la privation qu’on s’imposerait et la peine réelle qu’on s’infligerait en entreprenant de lutter contre ses tendances excéderaient le surcroît de bonheur à obtenir. La remarque que je viens défaire n’en est pas moins vraie pour la plupart des cas, et elle a une importance capitale, trop évidente d’ailleurs pour que ce soit la peine d’y insister.
cas se présenteront où, en raison du peu de temps que l’individu a encore à vivre, ou pour tout autre motif, la privation qu’on s’imposerait et la peine réelle qu’on s’infligerait en entreprenant de lutter contre ses tendances excéderaient le surcroît de bonheur à obtenir. La remarque que je viens défaire n’en est pas moins vraie pour la plupart des cas, et elle a une importance capitale, trop évidente d’ailleurs pour que ce soit la peine d’y insister.




J’arrive à une dernière objection que l’on a adressée à l’hédonisme, et qui porte moins à vrai dire contre la vérité philosophique de cette doctrine qu’elle ne vise à montrer une difficulté dans l’application du principe hédonistique. On a dit bien souvent que poursuivre le bonheur, c’était se condamner à ne pas l’atteindre, que le bonheur comme la fortune est le lot de ceux qui ne courent pas après lui.
J’arrive à une dernière objection que l’on a adressée à l’hédonisme, et qui porte moins à vrai dire contre la vérité philosophique de cette doctrine qu’elle ne vise à montrer une difficulté dans l’application du principe hédonistique. On a dit bien souvent que poursuivre le bonheur, c’était se condamner à ne pas l’atteindre, que le bonheur comme la fortune est le lot de ceux qui ne courent pas après lui.