« Page:Ménil - Préjugés contre l’espéranto.djvu/5 » : différence entre les versions
(Aucune différence)
|
Version du 15 septembre 2021 à 09:00
LETTRE-PRÉFACE
Cher ami,
La lecture de ta brochure si convaincante – parce que sincère — m’a fait revivre les heures de lutte en commun aux côtés de ces cœurs généreux, de ces hommes désintéressés qui forment notre phalange espérantiste, sans cesse croissante, puisqu’il n’y a jamais eu de déserteurs dans nos rangs. Elle m’a fait revivre cette délicieuse soirée du 22 octobre 1907 où, dans la petite salle de l’Université populaire du faubourg Saint-Antoine, nous avons escrimé avec M. Gaubert.
Le sabre de notre adversaire — qui sera bientôt, espérons-le notre ami — était de bois et s’est rompu au premier choc de nos épées d’acier.
À vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Mais, si nous n ’avons pas encore réussi à convaincre pleinement M. Gaubert et ses jeunes amis