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les principes perdissent toute leur
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fécondité.
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<ref follow="p237">graves difficultés au sein même de la mécanique rationnelle. Si, par exemple, nous faisons abstraction des corps célestes et étudions en eux-mêmes les mouvements terrestres, il semble que ces mouvements ne devraient pas dépendre du mouvement absolu, par conséquent de la rotation. de la terre : or, ils en dépendent ; faut-il donc abandonner le principe de relativité et admettre, comme {{sc|Newton}}, que l’existence de l’espace absolu peut être démontrée ? Poincaré montre que la difficulté n’est qu’apparente et que la déduction de Newton n’est point rigoureuse. Sans doute, diverses considérations pratiques incitent les mécaniciens à raisonner et à calculer comme s’il existait un espace absolu ; mais ce n’est là qu’une hypothèse commode, et une hypothèse qui, au point de vue purement philosophique, n’est point même, semble-t-il, la plus satisfaisante qu’on puisse faire.</ref>
<ref follow="p237">graves difficultés au sein même de la mécanique rationnelle. Si, par exemple, nous faisons abstraction des corps célestes et étudions en eux-mêmes les mouvements terrestres, il semble que ces mouvements ne devraient pas dépendre du mouvement absolu, par conséquent de la rotation. de la terre : or, ils en dépendent ; faut-il donc abandonner le principe de relativité et admettre, comme [[w:Isaac Newton|Newton]], que l’existence de l’espace absolu peut être démontrée ? Poincaré montre que la difficulté n’est qu’apparente et que la déduction de Newton n’est point rigoureuse. Sans doute, diverses considérations pratiques incitent les mécaniciens à raisonner et à calculer comme s’il existait un espace absolu ; mais ce n’est là qu’une hypothèse commode, et une hypothèse qui, au point de vue purement philosophique, n’est point même, semble-t-il, la plus satisfaisante qu’on puisse faire.</ref>