« Page:Volterra - Henri Poincaré l'oeuvre scientifique, l'oeuvre philosophique, 1914.djvu/245 » : différence entre les versions

Aucun résumé des modifications
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 10 : Ligne 10 :
Personne ne s’étonnera sans doute que les questions qui intéressent directement les progrès des sciences occupent la première place parmi les préoccupations d’Henri Poincaré. La plus grande partie de son œuvre philosophique est consacrée à la critique des notions scientifiques, faite du point de vue de la science elle-même.
Personne ne s’étonnera sans doute que les questions qui intéressent directement les progrès des sciences occupent la première place parmi les préoccupations d’Henri Poincaré. La plus grande partie de son œuvre philosophique est consacrée à la critique des notions scientifiques, faite du point de vue de la science elle-même.


Nous avons rappelé déjà comment Poincaré interpréta les axiomes fondamentaux de la géométrie. M. Bertrand Russell ayant donné en 1897 une nouvelle théorie de ces axiomes selon laquelle (lorsqu’ils ne sont pas empiriques) on pourrait les déduire analytiquement de notre croyance à la possibilité de l’expérience, Poincaré revint à la charge<ref>''Des fondements de la géométrie à propos d’un livre de M. Russell'' (''Revue de métaphores. et de Moi''., 1899).</ref>. Il expliqua avec des détails nouveaux pourquoi
Nous avons rappelé déjà comment Poincaré interpréta les axiomes fondamentaux de la géométrie. M. Bertrand Russell ayant donné en 1897 une nouvelle théorie de ces axiomes selon laquelle (lorsqu’ils ne sont pas empiriques) on pourrait les déduire analytiquement de notre croyance à la possibilité de l’expérience, Poincaré revint à la charge<ref>''Des fondements de la géométrie à propos d’un livre de M. [[w:Bertrand Russell|Russell]]'' (''Revue de métaphores. et de Moi''., 1899).</ref>. Il expliqua avec des détails nouveaux pourquoi