« Page:Marx - Misère de la philosophie.djvu/266 » : différence entre les versions

m →‎top : scanille, remplacement: fi → {{ligat|f|i}}
m →‎top : typo, remplacement: d'i → d’i (6), {{ligat|f|i}} → fi
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 2 : Ligne 2 :
de l’échange individuel, ou le travail, dans la production marchande, ne devient travail social qu’en
de l’échange individuel, ou le travail, dans la production marchande, ne devient travail social qu’en
perdant ses caractères de travail individuel. En
perdant ses caractères de travail individuel. En
posant le temps de travail contenu dans les marchandises comme temps de travail ''directement social'', Gray le pose comme temps de travail collectif ou comme temps de travail d'individus directement associés. Dans ces conditions, en fait,
posant le temps de travail contenu dans les marchandises comme temps de travail ''directement social'', Gray le pose comme temps de travail collectif ou comme temps de travail d’individus directement associés. Dans ces conditions, en fait,
une marchandise spécifique, comme l’argent ou
une marchandise spécifique, comme l’argent ou
l'or, ne pourrait pas être pour les autres marchandises l’incarnation du travail général, la valeur d’échange ne deviendrait pas prix, mais la
l’or, ne pourrait pas être pour les autres marchandises l’incarnation du travail général, la valeur d’échange ne deviendrait pas prix, mais la
valeur d'usage ne deviendrait pas non plus valeur
valeur d’usage ne deviendrait pas non plus valeur
d’échange, le produit ne deviendrait pas marchandise et ainsi disparaîtrait la base sur laquelle
d’échange, le produit ne deviendrait pas marchandise et ainsi disparaîtrait la base sur laquelle
repose la production bourgeoise. Mais ce n’est
repose la production bourgeoise. Mais ce n’est
pas là la pensée de Gray. ''Les produits doivent être produits comme marchandises mais ils ne doivent pas être échangés comme marchandises''.
pas là la pensée de Gray. ''Les produits doivent être produits comme marchandises mais ils ne doivent pas être échangés comme marchandises''.


Gray con{{ligat|f|i}}e à une banque nationale l’exécution
Gray confie à une banque nationale l’exécution
de ce pieux désir. D'un côté la société, par l’entremise de la banque, rend les individus dépendants
de ce pieux désir. D’un côté la société, par l’entremise de la banque, rend les individus dépendants
des conditions de l’échange individuel, et d’un
des conditions de l’échange individuel, et d’un
autre côté, elle les laisse continuer à produire sur
autre côté, elle les laisse continuer à produire sur
la base de l'échange individuel. La logique oblige
la base de l’échange individuel. La logique oblige
Gray à nier successivement toutes les conditions
Gray à nier successivement toutes les conditions
de la production bourgeoise, quoiqu’il veuille
de la production bourgeoise, quoiqu’il veuille
simplement « réformer » la monnaie, conséquence de l'échange des marchandises. Il {{tiret|trans|forme}}
simplement « réformer » la monnaie, conséquence de l’échange des marchandises. Il {{tiret|trans|forme}}