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mastoïdien, dont les nombreuses anfractuosités suffisent en effet à l’épanouissement et à la ramification du nerf acoustique : et a, que les usages des quatre osselets de l’oreille soient plutôt de fournir aux animaux les moyens de se rendre sourds à volonté, ou tout au moins, de diminuer les trop fortes impressions du son. Dans tous les cas, ces vues nous conduisent à ne point compter les quatre osselets comme pièces essentielles de l’oreille : elle peut s’en passer.

Mais l’oreille en tire quelques services, soit que l'étrier demeure sur la fenêtre orale et développe une platine qui la tient fermée, soit que le marteau et l’étrier mis en mouvement par des muscles propres, (les muscles analogues du couvercle operculaire) mettent l’oreille au guet ; le marteau, en tendant la membrane du tympan, et l’étrier, en basculant au-devant du labyrinthe ; toujours est-il que ce sont là des services très-secondaires.

Ainsi donc, généralement parlant, ces pièces appartiennent à l’organisation comme os operculaires : ailleurs, où elles n’ont plus de soins à donner à l'organe de la respiration, elles ne sont pas tout à coup anéanties ; elles existent encore, mais extrêmement petites. Devenues des os rudimentaires et se trouvant enfermées dans la chambre de l’ouïe, il est tout simple qu’elles prennent