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de soupape à la plus extérieure des profondes ouvertures de la chambre de l’ouïe. Cette platine est portée par l’enclume qui lui est subordonnée et lui sert de manche : ces pièces ne sont séparées que dans de très-jeunes sujets.

L’étrier ne manque pas pour cela dans les oiseaux et les reptiles : il existe au-delà engagé dans une des cellules acoustiques et chez les oiseaux de nuit dans une caisse réelle : mais il y existe sans pouvoir s’étendre et passer au second état des os, restant toujours cartilagineux ; on pourrait ajouter, dans un tel délaissement qu’on ne sait plus quelles fonctions lui assigner : il ressemble dans la chouette à l’instrument dont on fait usage pour arracher les bottes, et dans le crocodile il y prend la courbure de la cellule qui le contient : et toutefois dans ces deux exemples, il n’est atteint qu’à l’une de ses deux branches par le lenticulaire. On remarque un arrangement analogue dans les poissons.

C’est en jugeant des proportions différentes de l’enclume et du lenticulaire dans les mammifères d’une part et dans les oiseaux et les reptiles de l’autre, que j’ai pu suivre avec quelque sécurité la direction que prescrivait le principe des connexions, et négliger quelques apparences trompeuses. Dans les oiseaux et les reptiles, c’est l’enclume qui est l’os variable, et qui, au besoin,