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quelles l’imagination entraînée par quelques idées théoriques, avait cru retrouver l’image des deux instrumens dont ces pièges portent le nom. Ce sont chez les ovipares de longs filets ; le marteau est engagé ou appuyé sur la membrane du tympan, et forme là un rayon de cercle, qui à un bout repose sur le tympanal ou le cadre du tympan et à l’autre fournit au centre une tête articulaire pour l’enclume. Celle-ci est un filet osseux dont la dimension varie selon le plus ou le moins d’écartement des deux méats auditifs. Dans la grande tortue de mer, ce filet a deux pouces de longueur ; il est aussi très-long, d’un pouce à peu près, dans les grandes espèces de serpens, dites boas, quand au contraire dans les animaux à membrane du tympan très-rapproché des cellules acoustiques, cet os est très-court et réellement dans un état rudimentaire.

L’os lenticulaire qui dans l’homme et les mammifères est si petit que quelques anatomistes l’ont révoqué en doute et qui n’a, dans la condition rudimentaire où il se trouve dans cette classe d’animaux, d’autre utilité que celle de favoriser les évolutions de l’étrier à l’égard de l’enclume, devient dans les ovipares une pièce qui prend rang sous le rapport d’un service plus vrai et plus direct. C’est une large platine qui remplace l’étrier dans ses fonctions et qui sert de porte ou