« Contes bizarres/Isabelle d’Égypte » : différence entre les versions

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Le jour était levé depuis longtemps, les oiseaux chantaient leurs chansons, et les hommes politiques allaient se coucher ! Charles se contenta de s’étendre sur un banc de gazon dans le jardin, où il ne put dormir, et où Bella put le contempler de sa chambre.
 
Dans la maison de Cornélius régnait le plus grand désordre ; lorsqu’en se réveillant il se trouva sous le poêle, il se mit à crier et appela les domestiques qui accoururent dans les costumes les plus légers. Tous étant plus ou moins ivres, ils ne s’étalents’étaient pas inquiétés le moins du monde de leur maître. Peau-d'Ours, lui-même, avait oublié cette nuit d’aller voir son trésor. Le petit, qui était balancé au-dessus d’un carreau représentant la met couverte de vaisseaux, s’imaginait, dans son ivresse, qu’il volait au-dessus des flots.
 
Mais lorsqu’on lui eut détaché les pieds et les mains et qu’il tomba sur ce qu’il prenait pour la mer, il se crut perdu. Et cette idée le poursuivit, même après qu’on l’eut retiré de dessous le poêle et qu’on l’eut lavé. Enfin il finit par se dégriser et se fit mener à sa chambre à coucher. Mais quel ne fut pas son trouble, en ne trouvant d’autre trace de sa femme que le lit défait. C’était une énigme pour tous, même pour Braka et pour la servante, qui savaient cependant qu’il avait dû se passer quelque chose d’extraordinaire.