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moment assez nombreuses pour constituer deux communautés. Un demi-siècle après, en 1300, ces dernières chartreuses de Parménie pouvaient se trouver en état de fonder de leur côté une maison particulière à Eymeu, près de Romans ; elles étaient alors au nombre de dix-huit ; voici leurs noms : Alasie, prieure ; Pétronille de Valence ; Élisabeth de Vienne ; Ambroisie de Nerpol ; Béatrix d’Ornacieux ; Laurence ; Guicharde ; Guillelmette de Lyon ; Aigline de Rives ; Flore de Sassenage ; Marguerite de Chambéry ; Ambroisie de Chandieu ; Françoise de Romans ; Alisie de Paladru ; Béatrix de Commiers ; Marguerite de Royn ; Béatrix de Tullins, et Agnès de Chamaloc. Quelques-unes d’elles étaient d’anciennes religieuses venues de Prémol. Béatrix d’Ornacieux fut, comme prieure, chargée de la direction de la maison d’Eymeu ; on lui donna entre autres, pour compagnes, deux jeunes professes de Parménie : Louise Alleman et Marguerite de Sassenage.

On lit dans la charte de fondation de la chartreuse de Parménie, de 1252, que la maison mère de Prémol fut tenue de fournir pour la subsistance des religieuses de la nouvelle communauté : cinq cents brebis, cent cinquante moutons, vingt béliers, dix juments, dix vaches avec leurs veaux, cinq genisses, deux taureaux et une charrue complète, attelée de bœufs. L’évêque Falques s’obligea de leur céder également deux charrues attelées de bœufs ; une quantité suffisante de blé pour semer en automne, la première année ; le vin des vignes de la récolte et sept essaims d’abeilles pour les besoins de la sacristie. Ce prélat fit abandon à la communauté des bâtiments de l’ancien prieuré de Parménie, de ses terres, fonds et dé-