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Et je l’invitai à ne point se charger de cette barbarie<ref follow=p244>{{tiret2|fonc|tions}} ; mais je crains bien qu’il ne puisse se justifier. Je demande la confirmation provisoire de l’arrêté. <p>{{sc|Fayau}}. — La confirmation est inutile. L’arrêté n’aura pas plus de force, puisqu’il est provisoirement exécuté ; d’un autre côté, vous devez vous rassurer puisqu’il n’exerce plus aucune fonction. Je demande le renvoi pur et simple de l’arrêté au Comité de salut public. <p>Le renvoi est décrété.</ref>. Tuncq me répondit que, sur ma réclamation, le hussard ne serait pas fusillé |
Et je l’invitai à ne point se charger de cette barbarie<ref follow=p244>{{tiret2|fonc|tions}} ; mais je crains bien qu’il ne puisse se justifier. Je demande la confirmation provisoire de l’arrêté. <p>{{sc|Fayau}}. — La confirmation est inutile. L’arrêté n’aura pas plus de force, puisqu’il est provisoirement exécuté ; d’un autre côté, vous devez vous rassurer puisqu’il n’exerce plus aucune fonction. Je demande le renvoi pur et simple de l’arrêté au Comité de salut public. <p>Le renvoi est décrété.</ref>. Tuncq me répondit que, sur ma réclamation, le hussard ne serait pas fusillé<ref>''Extrait d’une adresse du général Tuncq à ses concitoyens''. <p> « Mon nom, qui n’a peut-être pas la douceur ou, si l’on veut, la physionomie d’un nom ''français'', a fait croire, dit-on, à plusieurs personnes et, qui plus est, soutenir affirmativement que j’étais un ''étranger''. Pour pulvériser ce nouveau grief, je déclare à toute la République une et indivisible, que je suis l’humble fils d’un honnête tisserand de la ci-devant Picardie, et que je naquis le 27 août 1746, au village de Contéville, district d’Abbeville, département de la Somme. » </ref>. J’ignore ce qui s’est passé, mais j’atteste que j’ai entendu Bourdon de l’Oise donner, par deux fois, l’ordre d’exécution, au moment où j’entrais dans la chambre. |
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Je laissai le citoyen Bourbotte avec ses collègues ; pour moi, je partis sur-le-champ. |
Je laissai le citoyen Bourbotte avec ses collègues ; pour moi, je partis sur-le-champ. |