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fontainebleau

sans doute, beaucoup d’indulgence, mais l’Empereur l’aurait interprétée, quelle qu’elle soit.

Je partis de Fontainebleau à une heure. J’arrivai à Paris le soir, au grand étonnement de ma famille. Je restai dans l’attente. Ma femme me dit : « Il faut espérer qu’il n’arrivera point d’événements à l’Empereur ; tiens-toi prêt, dans le cas où Sa Majesté te ferait demander. »

Ce fut à cette époque où il vint deux envoyés de M. le comte d’Artois me demander des renseignements sur les diamants que l’Empereur m’avait envoyé chercher chez M. de la Bouillerie[1].

Comme je n’avais que la vérité à dire, je ne fus pas bien embarrassé, et je répondis à ces messieurs que l’Empereur m’avait effectivement donné ordre d’aller

  1. Le baron de la Bouillerie, trésorier général de la Couronne.