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rut inquiet et me demanda ce que venait de me dire l’Empereur.

Enfin, nous partîmes à neuf heures du soir, escortés de trois escadrons de la Garde[1].

L’Empereur avait, dans sa voiture, le Grand Écuyer. Le maréchal Duroc était dans un traîneau, avec Lobau. Moi, devant la voiture avec Wonsowitch, officier polonais, qui servait d’interprète à l’Empereur. Nous arrivâmes fort tard au premier relais[2]. Un tiers de l’escorte était restée en arrière. Je descendis pour un besoin, j’aperçus une lumière dans une cabane, tout près de moi. J’entre pour allumer ma pipe, je vois quelques personnes couchées sur la paille, je reconnais un officier de la gendarmerie de la Garde, qui parut tout étonné de me voir, et me dit : « Par quel hasard ? » Je lui dis

  1. Des Polonais et ensuite des Napolitains de la Garde Royale (Note du ms.).
  2. À Compranoï, d’autres disent Osmiana (Note du ms.)