« Page:Roustam Souvenirs, 1911.djvu/230 » : différence entre les versions

(Aucune différence)

Version du 29 juillet 2021 à 10:52

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
181
passage du mont-cenis

porteurs de circonstance. Je trouvais, dans un coin, une échelle courbée, dont je m’emparai ; je pris des fagots ; j’en fis des cerceaux que je liai fortement ensemble et à l’échelle, avec de grosses cordes. Je mis son manteau par dessus.

J’établissais mon petit équipage sous ses yeux, cela le faisait rire comme un bienheureux. Il me dit : « Mon gros garçon, nous allons partir. » Je lui fis observer que le régent était resté dans la voiture, et je lui proposai d’aller le chercher : « Tu as raison, me dit-il. » Je partis. Durant ce petit trajet, je vis avec plaisir que le temps commençait à se calmer. J’arrivai à la voiture, je pris le régent et l’apportai à l’Empereur dans sa caisse, laquelle je mis sur l’échelle, et il s’assit dessus.

Je pris deux paysans qui se trouvaient dans la baraque, et je les plaçai, chacun,