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les pistolets de l’empereur

voulut cependant donner des suites à cette affaire, et me dit qu’il ferait payer une amende à celui qui était chargé du soin des armes. J’ai encore peine à concevoir quel était le motif qui le faisait agir. Était-ce une manière de le tenir en haleine ? Il n’y avait pas de nécessité, puisqu’il remplissait parfaitement son devoir. Aussi lui ai-je dit : « Monsieur le Duc, si vous tenez à ce qu’il paye une amende, c’est moi qui la payerai ! »

Il réprimanda ce malheureux homme, qui vint me trouver pour éclaircir cette affaire, à laquelle il ne comprenait rien.

Je le rassurai en lui disant qu’il soit tranquille, que, s’il y avait des torts, ils seraient de mon côté, puisque je visitais les armes avant que de les donner à l’Empereur. Je retournai chez le duc de Vicence pour lui dire que cette action serait de la plus grande injustice, et l’affaire en resta là.