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{{tiret2|re|paire}} à admettre impudemment les solliciteurs de la débauche, seraient, aux yeux de ces hérétiques, dans la meilleure voie du salut. « Pour vous, ce n’est pas là ce que vous avez appris de Jésus-Christ, si toutefois vous êtes ses disciples, et si vous avez appris de lui, Selon la vérité de sa doctrine, à dépouiller le vieil homme, selon lequel Vous avez vécu autrefois, et qui se corrompt en suivant l’illusion de ses passions. Renouvelez-vous donc dans l’intérêt de votre âme, et vous revêtez de l’homme nouveau, qui est créé à la ressemblance de Dieu, dans la justice et la sainteté véritables. Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme ses enfants bien-aimés, et aimez-vous les uns les autres, comme Jésus-Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, en s’offrant à Dieu comme une victime d’agréable odeur. Qu’on n’entende pas même parler parmi vous de fornication, ni de quelque impureté que ce Soit, ni d’avarice, ainsi qu’il convient à des saints. Qu’on n’y entende « ni parole déshonnête, ni folle gaîté. » En effet, l’apôtre nous enseignant à pratiquer ta chasteté jusque dans nos paroles, écrit : « Car, Sachez que nul fornicateur, etc. etc. » jusqu’à ces mots : mais plutôt, condamnez-les. »
paire à admettre impudemment les solliciteurs de la débauche, seraient, aux yeux de ces hérétiques, dans la meilleure voie du salut. « Pour vous, ce n’est pas là ce que vous avez appris de Jésus-Christ, si toutefois vous êtes ses disciples, et si vous avez appris de lui, selon la vérité de sa doctrine, à dépouiller le vieil homme, selon lequel vous avez vécu autrefois, et qui se corrompt en suivant l’illusion de ses passions. Renouvelez-vous donc dans l’intérêt de votre âme, et vous revêtez de l’homme nouveau, qui est créé à la ressemblance de Dieu, dans la justice et la sainteté véritables. Soyez donc les imitateurs de Dieu, comme ses enfants bien-aimés, et aimez-vous les uns les autres, comme Jésus-Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, en s’offrant à Dieu comme une victime d’agréable odeur. Qu’on n’entende pas même parler parmi vous de fornication, ni de quelque impureté que ce soit, ni d’avarice, ainsi qu’il convient à des saints. Qu’on n’y entende « ni parole déshonnête, ni folle gaîté. » En effet, l’apôtre nous enseignant à pratiquer ta chasteté jusque dans nos paroles, écrit : « Car, sachez que nul fornicateur, etc. etc. » jusqu’à ces mots : mais plutôt, condamnez-les. »


La doctrine des hérétiques dont nous parlons prend sa source dans un livre apocryphe ; je citerai même le fragment par lequel ils autorisent leur libertinage. S’ils sont eux-mêmes les auteurs de ce livre, quel délire d’incontinence que d’appeler insolemment Dieu au secours de leur lubricité ! S’ils tiennent ce livre d’un étranger, ils se sont incorporé le poison de Cette belle maxime, après en avoir altéré le sens. Voici le passage en question : « Un était toutes choses ; mais après que l’Un universel eut trouvé bon de n’être plus seul, une vertu sortit de lui, il s’unit avec elle ; leur union engendra le bien-aimé. Ensuite, il sortit de lui une nouvelle vertu, avec laquelle il s’unit encore et d’où naquirent les puissances qui ne peuvent être ni vues ni entendues ; etc. etc. jusqu’à ces mots : « Chacune avec son nom distinct. » Si ces hérétiques, comme les Valentiniens, eussent posé en principe la communion de l’esprit, peut-être eussent-ils rencontré quelques partisans. Mais,
La doctrine des hérétiques dont nous parlons prend sa source dans un livre apocryphe ; je citerai même le fragment par lequel ils autorisent leur libertinage. S’ils sont eux-mêmes les auteurs de ce livre, quel délire d’incontinence que d’appeler insolemment Dieu au secours de leur lubricité ! S’ils tiennent ce livre d’un étranger, ils se sont incorporé le poison de cette belle maxime, après en avoir altéré le sens. Voici le passage en question : « Un était toutes choses ; mais après que l’Un universel eut trouvé bon de n’être plus seul, une vertu sortit de lui, il s’unit avec elle ; leur union engendra le bien-aimé. Ensuite, il sortit de lui une nouvelle vertu, avec laquelle il s’unit encore et d’où naquirent les puissances qui ne peuvent être ni vues ni entendues ; etc. etc. jusqu’à ces mots : « Chacune avec son nom distinct. » Si ces hérétiques, comme les Valentiniens, eussent posé en principe la communion de l’esprit, peut-être eussent-ils rencontré quelques partisans. Mais,