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puérilité romanesque du thème, érudition à la fois pédantesque et frivole, riche de mots et insoucieuse de la vérité ; le tout écrit dans une langue plus laborieuse que vraiment élégante. Il est curieux de rencontrer tout d’abord, dans l’entourage immédiat de Philétas, un exemplaire aussi accompli des défauts qui menaçaient désormais la poésie. |
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puérilité romanesque du theme, érudition 21 la fois pé· |
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que vraiment élégante. Il est curieux de rencontrer |
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tout d’abord, dans l’entourage immédiat de Philétas, |
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un exemplaire aussi accompli des défauts qui mena- |
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qaient désormais la poésie. |
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Phanocles, vers le méme temps i, avait composé un |
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poeme élégiaque intitulé Les amours, ou les beaua: |
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éphébes ("Epwra; ii xzloi). Il y racontait, comme Her- |
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mésianax, en vers élégiaques, d’antiques légendes. · |
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Vingt-huit vers sur la mort d’Orphée, qu’il attribue a |
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la jalousie excitée chez les femmes thraces par l’a- |
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mour du poete pour le beau Calais, nous ont été con- |
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servés par Stobée ’. Le morceau ne manque pas d’une |
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certaine grace mélancolique: on comprend qu’il ait |
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pu inspirer Virgile. Les deux premiers mots du frag- |
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ment, ii ¢bc... (ou comment".), imités du célebre ii oh |
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d’Hésiode, laissent encore entrevoir le procédé de com- |
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position, la formc d’énumération artificielle. 4 |
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Alexandre d’Etolie est encore un de ces fondateurs de |
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» l’élégie alexandrine et probablement un des disciples |
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de Philétas °. Comme Philétas, il était grammairien et |
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poéte. Philadelphe le lit venira Alexandrie pour tra- |
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vailler 21 Porganisation de la bibliotheque : c’est a lui |
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que fut confiée la révisiou des oeuvres tragiques *. Ses |
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oeuvres poétiques étaient variées. Il avait compose des |
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1. Clémeint d’Alex., Strom. VI, p. 750. Cf. Couat, p. 99. |
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2. Stobée, Florileg., LXIV, 1-1. Cf. Anthol. de Jacobs, t. I, p. 204. |
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3. Suidas, ’A).飤v6p¤; A!1:¤).6;. Cf. Couat, p. 105-110. - Susomihl |
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(I, p. 181), aprés Meineke, croit le reconnaitre dans le '1`ityros dont |
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parle un personnage de Théocrite (VII, 72). |
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4. Anonyme De Camedia, dans les Anecdola de Cramer, I, p. 6. |
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Phanoclès, vers le même temps<ref>Clément d’{{abr|Alex.|Alexandrie}}, {{abr|Strom.|Stromates}} {{rom-maj|VI}}, [[Les Stromates/Livre sixième/Chapitre_II#478|{{pg}}750]]. Cf. Couat, {{pg}}99.</ref>, avait composé un poème élégiaque intitulé ''Les amours, ou les beaux éphèbes'' ({{lang|grc|Ἔρωτες ἢ καλοὶ}}). Il y racontait, comme Hermésianax, en vers élégiaques, d’antiques légendes. Vingt-huit vers sur la mort d’Orphée, qu’il attribue à la jalousie excitée chez les femmes thraces par l’amour du poète pour le beau Calaïs, nous ont été conservés par Stobée<ref>Stobée, ''{{lang|la|{{abr|Florileg.|Florilegium}}}}'', {{rom-maj|LXIV}}, 14. Cf. ''{{abr|Anthol.|Anthologia Graeca}}'' de Jacobs, {{t.}}{{rom-maj|I}}, {{pg}}204.</ref>. Le morceau ne manque pas d’une certaine grâce mélancolique : on comprend qu’il ait pu inspirer Virgile. Les deux premiers mots du fragment, {{lang|grc|ἢ ὡς}}… (''ou comment''), imités du célèbre à {{lang|grc|ἢ οἵη}} d’Hésiode, laissent encore entrevoir le procédé de composition, la forme d’énumération artificielle. |
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Alexandre d’Étolie est encore un de ces fondateurs de l’élégie alexandrine et probablement un des disciples de Philétas<ref>Suidas, {{lang|grc|Ἀλέξανδρος Αἰτωλός}}. Cf. Couat, {{pg|expl=pages}}105-110. — {{lang|en|Susemihl}} ({{rom-maj|I}}, {{pg}}181), après {{lang|de|Meineke}}, croit le reconnaître dans le Tityros dont parle un personnage de Théocrite ({{rom-maj|VII}}, 12).</ref>. Comme Philétas, il était grammairien et poète. Philadelphe le fit venir à Alexandrie pour travailler à l’organisation de la bibliothèque : c’est à lui que fut confiée la révision des œuvres tragiques<ref>Anonyme ''{{lang|la|De Comædia}}'', dans les ''{{lang|la|Anecdota}}'' de Cramer, {{rom-maj|I}}, {{pg}}6.</ref>. Ses œuvres poétiques étaient variées. Il avait composé des |