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Alors le respectable {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}}, fils de {{lang|sa-Latn|Mâitrâyaṇî}}, ayant entendu de la bouche de Bhagavat cette exposition {{Note marginale|g|{{abr|f.|folio}} 109 ''b''.|fs=85%}}de la science de l’habileté dans l’emploi des moyens, et cette explication du langage énigmatique [des {{lang|sa-Latn|Tathâgatas}}], ayant appris les destinées futures de ces grands {{lang|sa-Latn|Çrâvakas}}, et le récit qui lui faisait connaître l’ancienne application [des Religieux], ainsi que la supériorité de Bhagavat, {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}}, dis-je, fut saisi d’étonnement et d’admiration ; il sentit la joie et le contentement naître en son cœur débarrassé de tout désir. S’étant levé de son siége, comblé de joie et de contentement, et plein d’un profond respect pour la loi, après s’être prosterné aux pieds de {{lang|sa-Latn|Bhagavat}}, il fit en lui-même cette réflexion : C’est une merveille, ô {{lang|sa-Latn|Bhagavat}}, c’est une merveille, ô {{lang|sa-Latn|Sugata}}, c’est une chose bien difficile qu’accomplissent les {{lang|sa-Latn|Tathâgatas}}, vénérables, etc., que de se conformer à ce monde composé d’éléments si divers, que d’enseigner la loi aux créatures par les nombreuses manifestations de la science de l’habileté dans l’emploi des moyens, que de délivrer, par l’habile emploi des moyens, les êtres attachés à telles et telles conditions. Que pouvons-nous faire de pareil à cela, ô {{lang|sa-Latn|Bhagavat}} ? Le {{lang|sa-Latn|Tathâgata}} seul connaît nos pensées, et les effets de notre ancienne application. Puis après avoir salué, en les touchant de la tête, les pieds de {{lang|sa-Latn|Bhagavat}}, {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}} se tint à part'''{{refl|109b|num=(109b)}}''', regardant avec des yeux fixes {{lang|sa-Latn|Bhagavat}} qu’il vénérait ainsi.
Alors le respectable {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}}, fils de {{lang|sa-Latn|Mâitrâyaṇî}}, ayant entendu de la bouche de Bhagavat cette exposition {{Note marginale|g|{{abr|f.|folio}} 109 ''b''.|fs=85%}}de la science de l’habileté dans l’emploi des moyens, et cette explication du langage énigmatique [des {{lang|sa-Latn|Tathâgatas}}], ayant appris les destinées futures de ces grands {{lang|sa-Latn|Çrâvakas}}, et le récit qui lui faisait connaître l’ancienne application [des Religieux], ainsi que la supériorité de Bhagavat, {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}}, dis-je, fut saisi d’étonnement et d’admiration ; il sentit la joie et le contentement naître en son cœur débarrassé de tout désir. S’étant levé de son siége, comblé de joie et de contentement, et plein d’un profond respect pour la loi, après s’être prosterné aux pieds de {{lang|sa-Latn|Bhagavat}}, il fit en lui-même cette réflexion : C’est une merveille, ô {{lang|sa-Latn|Bhagavat}}, c’est une merveille, ô {{lang|sa-Latn|Sugata}}, c’est une chose bien difficile qu’accomplissent les {{lang|sa-Latn|Tathâgatas}}, vénérables, etc., que de se conformer à ce monde composé d’éléments si divers, que d’enseigner la loi aux créatures par les nombreuses manifestations de la science de l’habileté dans l’emploi des moyens, que de délivrer, par l’habile emploi des moyens, les êtres attachés à telles et telles conditions. Que pouvons-nous faire de pareil à cela, ô {{lang|sa-Latn|Bhagavat}} ? Le {{lang|sa-Latn|Tathâgata}} seul connaît nos pensées, et les effets de notre ancienne application. Puis après avoir salué, en les touchant de la tête, les pieds de {{lang|sa-Latn|Bhagavat}}, {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}} se tint à part'''{{refl|109b|num=(109 b)}}''', regardant avec des yeux fixes {{lang|sa-Latn|Bhagavat}} qu’il vénérait ainsi.


Alors {{lang|sa-Latn|Bhagavat}} voyant les réflexions qui s’élevaient dans l’esprit du respectable {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}}, fils de {{lang|sa-Latn|Mâitrâyaṇî}}, s’adressa en ces termes à l’assemblée réunie des Religieux. {{Note marginale|g|{{abr|f.|folio}} 110 ''a''.|fs=85%}}Voyez-vous, ô Religieux, ce {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}}, fils de {{lang|sa-Latn|Mâitrâyaṇî}}, l’un de mes {{lang|sa-Latn|Çrâvakas}}, qui a été désigné par moi comme le chef de ceux qui, dans l’assemblée des Religieux, expliquent la loi ; qui a été loué pour le grand nombre de ses bonnes qualités ; qui, sous mon enseignement, s’est
Alors {{lang|sa-Latn|Bhagavat}} voyant les réflexions qui s’élevaient dans l’esprit du respectable {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}}, fils de {{lang|sa-Latn|Mâitrâyaṇî}}, s’adressa en ces termes à l’assemblée réunie des Religieux. {{Note marginale|g|{{abr|f.|folio}} 110 ''a''.|fs=85%}}Voyez-vous, ô Religieux, ce {{lang|sa-Latn|Pûrṇa}}, fils de {{lang|sa-Latn|Mâitrâyaṇî}}, l’un de mes {{lang|sa-Latn|Çrâvakas}}, qui a été désigné par moi comme le chef de ceux qui, dans l’assemblée des Religieux, expliquent la loi ; qui a été loué pour le grand nombre de ses bonnes qualités ; qui, sous mon enseignement, s’est