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Mais qu’on les considère comme lignes de retraite ou comme lignes de communications, leur valeur dépend tout à la fois de leur étendue, de leur nombre, de leur direction générale aussi bien que de la direction particulière qu’elles prennent dans le voisinage de l’armée, des conditions qu’elles présentent à la locomotion, de l’action que les habitants selon qu’ils sont bien ou mal disposés peuvent exercer sur elles, et enfin de la manière dont, sur leur parcours, elles sont abritées par les forteresses voisines et par les obstacles du terrain.
Mais qu’on les considère comme lignes de retraite ou comme lignes de communications, leur valeur dépend tout à la fois de leur étendue, de leur nombre, de leur direction générale aussi bien que de la direction particulière qu’elles prennent dans le voisinage de l’armée, des conditions qu’elles présentent à la locomotion, de l’action que les habitants selon qu’ils sont bien ou mal disposés peuvent exercer sur elles, et enfin de la manière dont, sur leur parcours, elles sont abritées par les forteresses voisines et par les obstacles du terrain.


D’ailleurs, des nombreuses routes qui relient parfois les derrières d’une armée aux sources d’où elle tire ses forces de renouvellement et sa vie, toutes n’appartiennent pas, par ce seul fait, au système même de ses communications. Certaines de ces routes peuvent, il est vrai, à l’occasion et selon les circonstances, devenir de puissants auxiliaires de ce système, mais en somme l’armée n’est en droit de considérer comme ses lignes de communications proprement dites que celles d’entre elles sur lesquelles elle a pris des dispositions spéciales {{lang|la|ad hoc}} et réparti ses étapes et leurs commandants, ses garnisons, sa gendarmerie, ses {{tiret|dé|pôts}}
D’ailleurs, des nombreuses routes qui relient parfois les derrières d’une armée aux sources d’où elle tire ses forces de renouvellement et sa vie, toutes n’appartiennent pas, par ce seul fait, au système même de ses communications. Certaines de ces routes peuvent, il est vrai, à l’occasion et selon les circonstances, devenir de puissants auxiliaires de ce système, mais en somme l’armée n’est en droit de considérer comme ses lignes de communications proprement dites que celles d’entre elles sur lesquelles elle a pris des dispositions spéciales {{lang|la|''ad hoc''}} et réparti ses étapes et leurs commandants, ses garnisons, sa gendarmerie, ses {{tiret|dé|pôts}}