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Voici, la conséquence :

La nourriture animale est malsaine, c’est-à-dire n’étant pas en harmonie avec notre organisme, il s’en suit que l’homme n’est pas de sa nature mangeur de viande, ou carnivore, il ne doit donc pas tuer l’animal pour en manger la chair ; s’il le fait, il commet un acte d’injustice et de cruauté, un acte contre nature, qu’il paie cher, car bien des maladies sont comme la malédiction qui accompagnent le régime luxueux des viandes et des excitants (voir plus bas).

Le régime basé sur l’alimentation tirée du règne végétal, au contraire, est parfaitement approprié à notre nature et convient le mieux à notre organisme ; c’est donc ce régime que l’humanité devrait adopter — ou plutôt, qu’elle n’aurait pas dû abandonner.

Le végétarisme a donc sur la manière de vivre actuelle (viande et excitants) des avantages d’une importance des plus grandes, même vitale ; il est à la fois :

plus naturel,
plus humain,
plus moral,
plus esthétique,
plus sain pour le corps et l’âme,
et plus économique.

Il conserve la triple santé de l’individu, c’est-à-dire la santé physique, morale et intellectuelle ; il protège la famille et la société.

Il combat la pauvreté et la misère, comme aussi le luxe mal entendu, le libertinage, le célibat et la prostitution, bref, il est pour l’humanité une des sauvegardes les plus sûres de son existence et une des meilleurs garanties de sa prospérité.

C’est que le végétarisme ne s’arrête pas à la seule question du régime ; il est, nous le répétons, avant tout un principe moral par ses règles de sobriété, et il s’appuie en second lieu sur les autres facteurs naturels non moins importants, protecteurs de notre santé et de notre vie, c’est-à-dire l’air pur, la lumière, le soleil, l’eau, l’exercice ou le travail varié, et les influences morales.

Enfin le végétarisme nous fournit encore les meilleurs moyens de recouvrer la santé, si nous l’avons perdue par notre propre faute : c’est de soumettre l’organisme malade à ces mêmes agents naturels que nous venons de nommer, c’est-à-dire à la médecine naturelle,