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de la peau et à une vie sexuelle normale, bref — nous tâchons de réaliser le bel adage des anciens :

mens sana in corpore sano:
une âme saine dans un corps sain !

Il va sans dire que l’éducation de nos enfants est basée sur les mêmes principes que nous venons d’énumérer.

En résumé on peut dire que le végétarisme est l’art de vivre selon les lois de la nature et de la raison et qu’il est une des conditions essentielles du bien-être individuel et social, au physique comme au moral. Végétarisme signifie santé, paix et bonheur pour l’individu, comme pour la famille et la société humaine, en tant que nous pouvons être heureux et bien portants ici-bas.

Ce sont donc des considérations morales, hygièniques et sociales qui forment la base de notre manière de vivre, et à ce point de vue, le végétarisme peut être considéré comme un excellent principe de moralité et comme un des meilleurs moyens de venir en aide à l’humanité souffrante.

Donner à l’homme plus de santé physique, n’est-ce pas dans la plupart des cas donner plus de santé à son âme ; le rendre meilleur, n’est-ce pas souvent le rendre plus sain ? On l’a dit avec raison : „l’abaissement du niveau de la santé physique est presque toujours accompagné d’un abaissement proportionnel dans le niveau de la santé intellectuelle et de la santé morale”.

§ II. Porté hygiénique, morale et économique du Végétarisme.

Après ces considérations générales voici quelques détails sur le régime végétarien.

Le Végétarisme, comme on l’a vu plus hait, a pour caractère distinctif celui de remplacer la viande ou toute nourriture animale, puis les alcooliques et les excitants, par une alimentation tirée principalement du règne végétal : fruits, légumes, céréales etc.

Voici, nos raisons :

La nourriture animale est, disons-nous, antihygiènique et malsaine, d’abord parce qu’elle engendre des malaises et des maladies (voir plus bas), et ensuite parce qu’elle réclame, presque forcément, l’usage des alcooliques, des excitants, du tabac etc.