« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Diable » : différence entre les versions
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chassé du veau d'or par Moïse, provenant de la même église : c'est une
des plus énergiques figures que nous connaissions de cette époque. Dans
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(oiseau à queue de serpent), chien à tête d'homme. Au XII<sup>e</sup> siècle déjà,
les auteurs des bestiaires s'étaient évertués à faire, des animaux réels
ou imaginaires, des figures symboliques des vertus et des vices (voy.
alors, dans les sculptures ou peintures, lorsqu'on voulait
représenter un personnage sous l'influence d'une mauvaise passion,
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Or la sirène, pendant le moyen âge, est le symbole de la fausseté, de la
déception. Sur les portails des églises de cette époque, les vices sont
parfois personnifiés (voy.
sont accompagnés de diables qui se plaisent à les tourmenter. Les diables
apparaissent aussi dans les paraboles et légendes, comme dans la parabole
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sculpté de main de maître; quelques épisodes
sont rendus d'une façon émouvante
(voy.
damnés semble trôner un diable supérieur; il est couronné (4). Sa taille
est entourée d'un serpent; il est assis sur un tas de personnages, parmi
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désespoir, rendues avec une énergie et un talent d'exécution vraiment
remarquables. Les peintres et sculpteurs du moyen âge ont admis une
trinité du mal, en opposition avec la trinité divine (voy.
fin du XIII<sup>e</sup> siècle, le diable, dans la sculpture et la peinture, perd beaucoup
de son caractère féroce; il est relégué au dernier rang, il est bafoué
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