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Avant de s’occuper de l’amélioration du service d’un chemin vicinal, il faut ''régler son tracé et ses pentes'', sans quoi les travaux d’amélioration seraient à recommencer sur les parties qui éprouveraient des changemens par la suite, quand on voudrait faire disparaître des vices de tracé ou des pentes trop fortes. On ne peut donner ici des règles pour ces sortes de rectifications, parce qu’elles nécessiteraient des explications très-étendues et une sorte de cours. D’ailleurs, ces opérations exigent, pour être bien faites, l’intervention d’un homme de l’art, qui doit avoir l’instruction et l’expérience nécessaires pour les bien exécuter ; nous nous bornerons, en conséquence, à indiquer les principes généraux.
Avant de s’occuper de l’amélioration du service d’un chemin vicinal, il faut ''régler son tracé et ses pentes'', sans quoi les travaux d’amélioration seraient à recommencer sur les parties qui éprouveraient des changemens par la suite, quand on voudrait faire disparaître des vices de tracé ou des pentes trop fortes. On ne peut donner ici des règles pour ces sortes de rectifications, parce qu’elles nécessiteraient des explications très-étendues et une sorte de cours. D’ailleurs, ces opérations exigent, pour être bien faites, l’intervention d’un homme de l’art, qui doit avoir l’instruction et l’expérience nécessaires pour les bien exécuter ; nous nous bornerons, en conséquence, à indiquer les principes généraux.


Le premier doit être d’arrêter les directions et le tracé des chemins, en adoucissant les angles et les courbes trop brusques, en utilisant le plus possible les largeurs existantes, mais sans jamais admettre une largeur moindre de six mètres, qui est le minimum fixé par la loi du 9 ventôse an 13&nbsp;<ref>Le meilleur document à consulter par les sous-préfets et par les maires, relativement à la propriété des chemins vicinaux, aux anticipations, aux usurpations, à la fixation de leurs limites, aux fossés et plantations, aux mesures à prendre pour leur amélioration, leur entretien, leur conservation et leur police, est l’''Instruction ministérielle du'' 7 ''prairial an'' 13 sur l’application des lois des 9 ventôse an 12 et 9 ventôse an 13, et l’exposé des dispositions résultantes des lois et instructions sur cette matière, qui se trouve dans le ''Code de voirie'' de {{sc|Fleurigeon}}, pag. 378 et suivantes.</ref>.
Le premier doit être d’arrêter les directions et le tracé des chemins, en adoucissant les angles et les courbes trop brusques, en utilisant le plus possible les largeurs existantes, mais sans jamais admettre une largeur moindre de six mètres, qui est le minimum fixé par la loi du 9 ventôse an 13<ref>Le meilleur document à consulter par les sous-préfets et par les maires, relativement à la propriété des chemins vicinaux, aux anticipations, aux usurpations, à la fixation de leurs limites, aux fossés et plantations, aux mesures à prendre pour leur amélioration, leur entretien, leur conservation et leur police, est l’''Instruction ministérielle du'' 7 ''prairial an'' 13 sur l’application des lois des 9 ventôse an 12 et 9 ventôse an 13, et l’exposé des dispositions résultantes des lois et instructions sur cette matière, qui se trouve dans le ''Code de voirie'' de {{sc|Fleurigeon}}, pag. 378 et suivantes.</ref>.


Le tracé étant arrêté, on doit le ''fixer par des fossés ou rigoles'', et, quand on ne peut en
Le tracé étant arrêté, on doit le ''fixer par des fossés ou rigoles'', et, quand on ne peut en