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jeunes hommes qu’il jugeoit pouvoir quelque jour <ref>''A’'' un jour</ref> promettre quelque
jeunes hommes qu’il jugeoit pouvoir quelque jour<ref>''A’'' un jour</ref> promettre quelque
fruict, à bien escrire <ref>''AA’'' quelque fruict à bien escrire {{ancre|P50_L34|{{lia|Commentaire historique et critique|P50_L34|*|299}}}}</ref>, et plustost moins et mieux faire <ref>''BC'' les jeunes hommes qu’il jugeoit par un gentil naturel promettre quelque
fruict, à bien escrire<ref>''AA’'' quelque fruict à bien escrire {{ancre|P50_L34|{{lia|Commentaire historique et critique|P50_L34|*|299}}}}</ref>, et plustost moins et mieux faire<ref>''BC'' les jeunes hommes qu’il jugeoit par un gentil naturel promettre quelque
fruict en la Poësie, à bien escrire, et plustost à moins et mieux faire : car les vers
fruict en la Poësie, à bien escrire, et plustost à moins et mieux faire : car les vers
se doivent peser et non conter [''C'' compter], et ressemblent au Diamant, qui estant
se doivent peser et non conter [''C'' compter], et ressemblent au Diamant, qui estant
de belle eau et d’excellente grandeur [''C'' au Diamant parangon qui estant de belle
de belle eau et d’excellente grandeur [''C'' au Diamant parangon qui estant de belle
eau et rendant un bel esclat], seul vaut mieux qu’une centaine de moyens.</ref> {{ancre|P50_L2|{{lia|Commentaire historique et critique|P50_L2|*|295}}}}.
eau et rendant un bel esclat], seul vaut mieux qu’une centaine de moyens.</ref> {{ancre|P50_L2|{{lia|Commentaire historique et critique|P50_L2|*|295}}}}.
J’estimeray tousjours ce jour bien heureux <ref>''BC'' Je marqueray tousjours ce jour d’un craion bien-heureux</ref> quand jeune d’ans et
J’estimeray tousjours ce jour bien heureux<ref>''BC'' Je marqueray tousjours ce jour d’un craion bien-heureux</ref> quand jeune d’ans et
d’experience, n’ayant encor attainct l’age de quinze ou seize ans,
d’experience, n’ayant encor attainct l’age de quinze ou seize ans,
apres avoir savouré tant soit peu du miel de ses escrits, l’ayant
apres avoir savouré tant soit peu du miel de ses escrits, l’ayant
esté voir, il ne reçeut pas seulement les premices de ma Muse, mais
esté voir, il ne reçeut pas seulement les premices de ma Muse, mais
m’incita merveilleusement <ref>''BC'' mais m’incita courageusement</ref> à continuer, et l’aller voir <ref>''B'' à continuer et l’aller voir | ''C'' à continuer, et le visiter</ref> souvent,
m’incita merveilleusement<ref>''BC'' mais m’incita courageusement</ref> à continuer, et l’aller voir<ref>''B'' à continuer et l’aller voir | ''C'' à continuer, et le visiter</ref> souvent,
non chiche de me deceler beaucoup de particularitez, et m’ayant
non chiche de me deceler beaucoup de particularitez, et m’ayant
aymé et premier versé <ref>''A met une virg. après'' chiche ''et n’accentue pas'' versé</ref> l’inclination en la Poësie <ref>''BC'' non chiche de me deceler beaucoup de ses [''1609-1630'' ces] divins et misterieux
aymé et premier versé<ref>''A met une virg. après'' chiche ''et n’accentue pas'' versé</ref> l’inclination en la Poësie<ref>''BC'' non chiche de me deceler beaucoup de ses [''1609-1630'' ces] divins et misterieux
secrets, avec lesquels le premier il m’eschaufa l’inclination en la Poësie</ref>, si peu que j’en
secrets, avec lesquels le premier il m’eschaufa l’inclination en la Poësie</ref>, si peu que j’en
puis recongnoistre en moy, et depuis <ref>''A'' s’y peu que j’en puis recognoistre en moy. Et depuis</ref> honoré mes escrits de la
puis recongnoistre en moy, et depuis<ref>''A'' s’y peu que j’en puis recognoistre en moy. Et depuis</ref> honoré mes escrits de la
gloire qui regorgeoit en luy <ref>''BC'' si peu que, parmy la severité de nos loix {{ancre|P50_L47|{{lia|Commentaire historique et critique|P50_L47|*|299}}}}, j’en puis recognoistre en
gloire qui regorgeoit en luy<ref>''BC'' si peu que, parmy la severité de nos loix {{ancre|P50_L47|{{lia|Commentaire historique et critique|P50_L47|*|299}}}}, j’en puis recognoistre en
moy, et depuis honora mes escrits de la gloire qui regorgeoit en luy, engageant
moy, et depuis honora mes escrits de la gloire qui regorgeoit en luy, engageant
mon affection en son amitié par l’eternel lien de ses Lauriers.</ref> {{ancre|P50_L11|{{lia|Commentaire historique et critique|P50_L11|*|295}}}}. En recompense dequoy ayant
mon affection en son amitié par l’eternel lien de ses Lauriers.</ref> {{ancre|P50_L11|{{lia|Commentaire historique et critique|P50_L11|*|295}}}}. En recompense dequoy ayant