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n’était qu’une crainte trop vague pour la déterminer |
n’était qu’une crainte trop vague pour la déterminer |
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à se départir en rien de son ressentiment. Toutefois |
à se départir en rien de son ressentiment. Toutefois |
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M. |
{{M.|Falkland}} lui fit un tableau si intéressant du |
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trouble où elle avait jeté Malvesi, il excusa, par des raisons si flatteuses pour elle, les emportements de |
trouble où elle avait jeté Malvesi, il excusa, par des raisons si flatteuses pour elle, les emportements de |
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sa conduite, qu’il finit par vaincre tout à fait le |
sa conduite, qu’il finit par vaincre tout à fait le |
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de réussir, il ne balança plus à lui tout découvrir. |
de réussir, il ne balança plus à lui tout découvrir. |
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Le lendemain, le comte Malvesi, exact au rendez-vous, se présenta chez M. |
Le lendemain, le comte Malvesi, exact au rendez-vous, se présenta chez {{M.|Falkland}} : celui-ci vint à |
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la porte le recevoir, et le pria d’entrer un moment |
la porte le recevoir, et le pria d’entrer un moment |
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dans la maison, où il avait une affaire de trois minutes à terminer. Ils passèrent dans le salon. |
dans la maison, où il avait une affaire de trois minutes à terminer. Ils passèrent dans le salon. |
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M. |
{{M.|Falkland}} y laissa le comte, et l’instant d’après |
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il reparut, tenant par la main la belle Lucretia elle-même, |
il reparut, tenant par la main la belle Lucretia elle-même, |
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parée de tous ses charmes, que relevait encore |
parée de tous ses charmes, que relevait encore |
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en ce moment l’air de noblesse et de triomphe |
en ce moment l’air de noblesse et de triomphe |
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d’une femme généreuse qui veut bien faire grâce. |
d’une femme généreuse qui veut bien faire grâce. |
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M. |
{{M.|Falkland}} la conduisit vers le comte, qui était |
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pétrifié d’étonnement ; pour elle, posant sa main sur |
pétrifié d’étonnement ; pour elle, posant sa main sur |
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le bras de son amant, elle lui dit du ton le plus aimable : « Me pardonnerez-vous de m’être laissé |
le bras de son amant, elle lui dit du ton le plus aimable : « Me pardonnerez-vous de m’être laissé |