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Regarde-moi ! Tes yeux sont beaux, ma bien-aimée ; Me voilà seule avec ton cœur fidèle et pur Dans cette nuit tout embaumée, Toute d’étoiles et d’azur. Dis-moi ; te souvient-il de ces autres soirées Sous le ciel de l’Attique ou de Sorrente en fleur, D’heures rapides éclairées Par tant d’espoir et de bonheur ? Te souvient-il des mots qu’alors nous échangeâmes Devant cet univers splendide et devant Dieu ? Rien n’a séparé nos deux âmes, Même quand tu quittas ce lieu. — 74 —