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Il est doux chaque soir de clore La paupière en rêvant aux Edens embaumés Où vous resplendissez, dur de revoir l’aurore Si pâle au ciel lointain… dormez ! Si les yeux dorment, le cœur veille : Le feu dont vous étiez constamment animés, L’amour qui ne meurt pas, la clarté sans pareille Brûlent… Est-ce que vous dormez ? Dieu vous donne la paix suprême, O vous que les reflets d’ici bas ont charmés, Mais aussi la lumière éternelle, ô vous que j’aime, Beaux yeux qui n’êtes plus fermés ! — 66