« Page:Véga - L’amour qui ne meurt pas, 1929.pdf/52 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « Le soleil et le vent… Partout les feuilles mortes Tourbillonnent… pourtant les jardins restent verts ; Il semble qu’on entende au loin le bruit des mers : Automne tr... »
(Aucune différence)

Version du 13 juin 2021 à 06:41

Cette page n’a pas encore été corrigée

Le soleil et le vent… Partout les feuilles mortes Tourbillonnent… pourtant les jardins restent verts ; Il semble qu’on entende au loin le bruit des mers : Automne triste, est-ce l’espoir que tu m’apportes ? Le ciel luit, la tempête ouvre toutes les portes… Il est une heure où les captifs brisent leurs fers, Où les âmes en foule échappent aux enfers, Où la joie et la vie enfin sont les plus fortes. Parle à mon cœur, austère et splendide saison, Aile de flamme et d’or empourprant l’horizon, Toi qui vers d’autres cieux nous emportes si vite, Dis-moi que tout renaît quand tout passe et s’enfuit, Que tout ce qui se fane et qui meurt ressuscite, Et que l’aube succède à la plus longue nuit. 50,