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l’emporter sur celle des précédens, en proportion que la dilatation d’une goutte d’eau convertie en air l’emporte sur celle de l’air déjà formé. Or, comme nous l’avons dit dans un des articles précédens, le volume que cette goutte d’eau acquiert par cette dilatation et cette conversion qui en est l’effet, est beaucoup plus grand que celui de l’air dilaté.

14. La cause efficiente des vents produits par des vapeurs, n’est autre que le soleil même et sa chaleur supposée au degré convenable, et la cause matérielle, ou l’aliment de ces vents, n’est autre qu’une grande quantité de vapeurs et d’exhalaisons dissoutes et converties en air ; en air, dis-je, et non en tout autre fluide spécifiquement différent ; cet air toutefois étant d’abord moins pur que l’air commun.

15. Lorsque la chaleur du soleil est foible, elle n’élève point de vapeurs ; et par conséquent elle ne produit point de vents.

16. Quand la chaleur de cet astre est