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une activité continuelle. Tous les matins la brise qui souffle de l’est s’élève avec le soleil ; elle continué une partie de la nuit ; mais , un peu avant le jour, les effets de la rosée sont aussi incommodes que dans la Guiane et les Antilles.

Ce n’est que depuis un petit nombre d’années que l’on a obtenu des renseignemens sur la géographie naturelle de l’intérieur du Brésil ; mais ils ne sont pas encore assez étendus pour que l’on puisse tracer avec exactitude le tableau général du sol, de la direction et de la structure des montagnes. Il paraît que leur principal noyau se trouve au nord de Rio-Janeiro, vers les sources du Rio San-Francisco. Une chaîne qui part de ce point se prolonge au nord parallèlement à la côte, sous le nom de Cerro-das-Esmeraldas, Cerro-do-Frio, etc. ; une seconde chaîne, ou plutôt la même, suit une direction semblable au sud, et prend, entre autres noms , celui de Parapamenas ; elle longe la côte en plusieurs endroits, et ne se termine qu’à l’embouchure du Rio de la Plata ; très-escarpée et très pittoresque du côté de l’Océan, elle ne paraît nulle part s’élever à plus de 1,000 toises au-dessus du niveau de la mer. Elle aboutit dans l’intérieur à un grand plateau avec lequel elle se confond, et que les Portugais nomment Campos-Geraès. Cette partie maritime du Brésil est toute granitique ; le sol est généralement argileux, recouvert de terreau et posé sur du granit.