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de pays où les différentes espèces de racines comestibles et de légumes soient en plus grand nombre. Les fèves y sont plus saines qu’en Portugal. On y trouve plusieurs espèces de pois.

Le pindora est le cocotier brasilien, déjà décrit sous le nom de macâ. On conçoit aisément que la plus grande partie du Brésil, étant située dans la zone torride, produit les végétaux qui lui sont naturels. On a vu dans la description des provinces que la canne à sucre et le cotonnier y abondent : on y cultive aussi le cafeyer, l’indigo et le tabac ; mais celui-ci seulement dans les environs de Bahia. Le cacaoyer forme des forêts immenses dans le gouvernement de Para, le long des rivières qui le traversent. Enfin on trouve au Brésil le piment, le cannelier sauvage, la casse, le jalap, l’ipecacuanha, le gaïac, et l’arbre qui donne la gomme élémi. Un auteur portugais prétend qu’aucun pays ne produit autant de bois précieux pour la construction des navires. On en exporte une grande quantité pour l’Europe.



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Quoique situées sous l’équateur, les provinces du Brésil voisines de l’embouchure de l’Amazone jouissent d’un climat tempéré par