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Pour trouver cette combinaison, je désigne par et des quantités indéterminées dont la somme soit l’unité, et j’ajoute les équations (15), après avoir multiplié la première par et la seconde par , ce qui donne

 ;

équation dont la probabilité est égale à , d’après ce qu’on a dit plus haut, pour tous les couples de valeurs de et . Or, par un calcul semblable à celui qu’on vient d’effectuer, on en conclura que la quantité , donnée par la formule (13), exprimera la probabilité que la valeur inconnue de soit comprise entre les limites

.

Si donc on veut que pour une même probabilité , c’est-à-dire, pour chaque valeur donnée de , l’amplitude de ces limites, soit la plus petite qu’il est possible, il faudra déterminer et en égalant à zéro la différentielle du coefficient de , par rapport à ces quantités : à cause de et , on en déduira

, ;

et les limites les plus étroites de seront celles-ci

,

dont la formule (13) exprimera toujours la probabilité.

On peut facilement généraliser ce résultat, et l’étendre à un nombre quelconque de séries d’un grand nombre d’observations, faites avec des instruments différents pour mesurer une même chose A. Les trois quantités , , , répondant à la première série, si l’on désigne les quantités analogues par , , , dans la seconde série; par , , ,